vendredi 24 décembre 2010

Les plumus et les poilus

CONTE à MORALITÉS VARIABLES
Version III



Un premier essai, soyez indulgents. merci.

Version II































Version I

Les poilus

et les plumus





Conte à moralités variables.
Tous les matins, 8H20, descente de plumus dans le jardins
Et hop saut direct sur la balancoire
un petit rétablissement.
Invasion de la cabane aux oiseaux pleine de graines de tournesol
En hiver les poilus boulottent allégrement les graines des oisaux...

Au printemps ils goberont leurs oeufs...
Pas fâchés les plumus, ils attendent leur tour. Soit ils n'ont pas de mémoires soit leur parents ne leur ont rien raconté !


Les plumus partagent leur mangeoire avec les poilus
Et en avant pour la course poursuite dans le gros cerisier avec les copains...

Ils vont vite les bougres
difficile de faire une photo nette
Parfois je ne capture qu'un bout de panache


Non, pas de remords chez les poilus. Juste le seul endroit sans neige aujourd'hui !
Petite toilette pour se remettre de ses émotions...
derniére inspection..
et repus ils vont vers d'autres jardins les poilus du matin...
A demain les poilus...



 Moralité 1 : plus on engraisse les oiseaux, plus les écureuils grossissent...
moralité 2 : on croit aider les oiseaux en hiver, on aide leur prédateur à être en forme au printemps
moralité 3 : les écureuils ne ressemblent pas à des chats cette année



.








lundi 20 décembre 2010

Rangement

 Les livres, dans votre bibliothèque, vous les ranger comment ?
ordre alphabétique, thème, genre, époque, taille, couleur....
Il y a dix ans, je connais un homme de soixante-dix qui les rangea ainsi, de gauche à droite :
  • Les liaisons dangereuses (Laclos)
  • Le deuxième sexe (S. Beauvoir)
  • Histoires d'O (Réage)
  • La condition féminine (Collectif)
  • L'un est l'autre (E. Badinter)

des commentaires ?

samedi 20 novembre 2010

Comme un poème



Voyage d'automne 2010...
Mimet,
Saint Jean de Cuculles,
Aniane,
Montguyon,
Nantes, Plédéliac
Plédéliac, Paris
Gottingen (ah...)
Hanovre,
Soltau







Voyage de printemps 2011...
Soltau, Hanovre,
Paris,
Jugon-Les-Lacs
Buxeuil, Fontaines
Villette d'Anthon, Cairqueranne
Saint Martin du Bosc
Mimet....

mercredi 10 novembre 2010

Portes ouvertes sur le marais


Ces portes des marais qui même fermées restent toujours ouvertes.




Que quelqu'un, aux Etats-Unis regarde ce blog... C'est normal. Enfin c'est compréhensible. Au Canada ? C'est plus exotique, mais bon.
Par contre que quelqu'un, à Singapour soit tombé sur ce blog... Et si seulement cette personne avait laissé un message...

Arbres libres


Libérez les arbres, Libérez les arbres !
On se calme

Trace d'un ancien chemin...

MENSONGE DU MIROIR

Comme un château tombe en miroir dans la Loire, un arbre paisible se regarde.
Il se penche sur un passage d’eau lente. Ni la source ni la cascade n’existent, pas plus que la mer à venir : il est seulement là, dans la forêt.
L’arbre ne cherche pas son chemin d’immobilité, il se penche.
Ses feuilles se noient dans une palpitation de novembre. Elles vont chercher sur l’eau la branche, d’où elles tombèrent, dans un instant de silence.
Par très grande délicatesse envers l’arbre qui les à portées, les feuilles prennent sur l’eau cette même place : l’arbre ainsi ne se voit pas vieillir.

mardi 9 novembre 2010

Les marais

Pourquoi ces images ? Quelques mots se sont perdus ailleurs, et ici aussi...
Cabanes Ostréicoles à La Tremblade

Couleurs de la Tremblade

Porte ouverte sur le marais à Brouage

La Seudre en automne


D'autres images ailleurs
 Arrivant à Paris j'étais la Charentaise, allant à La Rochelle j'étais la Parisienne. A Berlin, Française. A paris de nouveau, Rochelaise, en Bretagne : Parisienne encore, en Provence ;  Bretonne.
Comme un temps de retard pour ceux qui tentent de me suivre dans mes voyages personnels.
Et je continue de croire que je suis de là où je vis, au moment où j'y suis, même si je n'y vis pas bien !

 Si un jour "ils" m'obligent à dire d'où je suis, d'où je viens, je finirais par dire que je suis de là. Pour avoir enfin la paix.
Je suis de ces gris soulignés de couleur. D'un temps où les cabanes avaient la couleur des bateaux en bois, avant le métal gris. Du temps où les cabanes avaient, comme les bateaux, droit au goudron pour les protéger du sel, de la mer, du vent, du temps.


Et pourtant, quand je suis "là", dans ces marais que j'aime... je ne me sens pas spécialement de "là" et pour ceux qui y sont nés, sur, je suis une "étrangère".

mercredi 27 octobre 2010

Autre façon de parler de moi au présent...

A l’heure où l’on demande de la mobilité aux travailleurs chômeurs, pour les délocaliser d’un bassin d’emploi pauvre vers un bassin pas encore saturé…
A l’heure où dans ce pays deviennent trop nombreux ceux qui ne supportent plus l’existence des non-sédentaires…
Me viennent des envies organisées de nomadismes. Non pas un accès « d’autruchisme » aigu, mais l’envie aussi de changer de point de vue, prendre distance. Et je n’oublie pas que lorsque l’on part en voyage on trimballe toujours ses propres « valises ».

Suivre les petits cailloux blancs...


 Pour rentrer à la maison -enfin en Bretagne -  je vais suivre les petits cailloux blancs...
Non pas les cailloux que j'ai laissé sur le chemin du venir, mais ceux qui ont jalonné tout un bout de mon parcours de vie...
Je vais voir Martine,
Agnès,
Catherine...
Je vais rencontrer qui ne je connais pas bien - comme la fille de Martine, Sarah -
qui je ne connais pas du tout - comme le mari de Sarah et leurs enfants.

Et je vais peut-être également croiser le chemin de ceux dont j'ignore aujourd'hui le nom et le lieu.
Un beau voyage de parlotte tranquille.
Vacance
VacanceS
Prendre le temps


Je crois bien que le chèvrefeuille n'a pas résisté au désherbants de mon propriétaire. A moins qu'il ne s'agisse simplement de l'hiver...
Mais la menthe devant la maison avait pris ses aises. Trop. J'ai déraciné cette après-midi ( 15 novembre), il faisait bon au soleil. Le chat surveillait. J'ai arraché une grosse racine de menthe, j'ai commencé à la tailler, assise sur la marche du seuil, comme d'habitude. Retrouvailles avec de vieilles habitudes. Mais je crois bien qu'il ne s'agit que de rhizomes, cela ne donnera rien. L'oiseau dans la racine de menthe ne s'envolera pas.

Le caillou dans ma chaussure...


L'Avachi qui boit peut vous conduire
 sans tituber vers ses copains
Je suis venue en Provence avec du papier noirci.
Deux polars sur le feu.
J'ai à peine relu l'un, refermé le dossier... En attente.  Celui que je pensais bon? Mauvais.
Et celui que je pensais moins bien ? Je n'ai pas osé l'ouvrir.
Je cherche le boosteur d'écriture... Comme toujours, comme encore, de nouveau.
Le boosteur d'écriture qui me donne ce besoin de revenir au papier.
Je le reconnais souvent et ne sais jamais comment expliquer ce que je veux sans faire naître la peur.

lundi 25 octobre 2010

Les escaliers du Grand Puech



Un chemin a deux bouts !



Qu’allons nous faire du chemin
Qu’il nous reste à parcourir ?
Sommes nous capables de nous imaginer un avenir ?
Ou nous condamnons nous
A ne vivre que dans quelques gouttes de souvenirs ?

dimanche 24 octobre 2010

Se perdre en forêt, en suivant des chemins bavards.



2010 : Séisme au Chili...
Comment croire que cette photo n'a pas été prise par un cinéphile ayant vu "Les ailes du désir" de Wim Venders en 87 ?

Arroser les chemins...


Le Puech

 
 
 
 
En revenant de missions les Canadairs vident leurs réservoirs d'eau avant d'atterir. Rideau de pluie sur la "zone de déversage"

Les chemins se croisent... mais ne s'effacent pas

Haïti, 12 janvier 2010 et les jours suivants.

L’enfant
Assis sur les marches de l’église,
Les coudes sur les genoux,
La tête dans les mains
Les yeux dans le vague…
Parfois l’enfant se regarde dans un bout de miroir posé entre ses pieds
Il est le seul vivant, et ne veut pas se perdre de vue.
Derrière lui il n’y a plus d’église.

Le chemin plein d'ornières...

Sur la Terrasse du Grand Puech
Je suis venue en Provence pour quelques mois, avec l'envie et l'espérance d'écrire, d'avoir le temps de paufinier quelques textes en sommeil, récents et plus anciens...
Je n'ai rien fait. Ce n'était pas le moment, pas le temps, pas le rythme. Bref, j'ai dormi, mangé, un tout petit peu travaillé. Mais je n'ai pas écrit. Je repars avec mes cartons et mes crayons et meilleure mine parait-il ! Je sais attendre. Mais comme c'est long !


Je reviens en Bretagne pour quelques semaines, juste quelques petites choses très administratives à régler... Et l'écriture revient... Personne ne me retient en Bretagne. Mais QUELQUE CHOSE. C'est une petite maison bleue dans la campagne où l'écriture semble habiter. Une raison déraisonnable de garder cette maison, même si je ne l'habite pas... Parce que dans ses murs se cache l'écriture.

Le chemin laissé en friche...

septembre 2010... Je me penche et ramasse quelques bouts de bois... J'ai de nouveau envie d'aller voir ce qui se cache dans les noeuds des bois... Après deux ans d'abandon.
J'ai sans doute quelque chose à dire, à redire,  à dire autrement...

Je suis en Provence, sans mes outils... Mes doigts s'agitent dans l'attente d'un retour vers mes caisses...


novembre 2010 De retour en Bretagne, je cherche dans les cartons, les outils, les cires, les patines. Je me prépare à charger tout ceci dans la voiture. Pour un voyage vers l'Allemagne, puis vers la Provence. Je retourne vers la "formulation"? Sans doute. Et dans l'attente d'une météo favorable... C'est un nouveau lutin qui voit le jour.


décembre 2010
La météo  décide. Je pars en train. Pas de place pour les ciseaux, les cires... L'hiver sera sans "tapage". Tout le bois ira nous réchauffer dans ses gros poelles rassurants.



Avril 2011
Retour dans le midi. Décidément les lutins de Provence ne sont pas de la même famille que ceux de Bretagne. Pas le même bois, les arbres ne racontent pas la même histoire. 


Juillet 2011
Balade dans l'Hérault. Des tas de ceps de vigne arrachés, jetés dans les creux. Dans le tas, d'autres lutins. Le bois est pourri, mais facile à travailler.
 











Petit diaporama avec quelques lutins sortis du bois entre 2006 et 2010. 
D'autres sont cachés ailleurs




Ils ont tous un nom, si vous ne le voyez pas, cliquez sur la bulle symbolisant du texte en bas à gauche du diaporama vous aurez les légendes.

Chemin qui s'arrête un jour...



Tiens, encore cette photo...
Renée D. ne me fera plus cuire de céteaux.Il y avait des cieux comme ceci sur la Seudre ce samedi 6 novembre. 
Je suis allée voir Renée D. à la maison de retraite. 
Elle était absente à notre présent.
Et pourtant cela fut un bon moment, paisible.






Sans angoisse et sans tristesse. 
Le chemin suit son cours et après cette visite je suis allée manger des céteaux à La Tremblade.
Plage de Der (17)