mercredi 27 octobre 2010

Autre façon de parler de moi au présent...

A l’heure où l’on demande de la mobilité aux travailleurs chômeurs, pour les délocaliser d’un bassin d’emploi pauvre vers un bassin pas encore saturé…
A l’heure où dans ce pays deviennent trop nombreux ceux qui ne supportent plus l’existence des non-sédentaires…
Me viennent des envies organisées de nomadismes. Non pas un accès « d’autruchisme » aigu, mais l’envie aussi de changer de point de vue, prendre distance. Et je n’oublie pas que lorsque l’on part en voyage on trimballe toujours ses propres « valises ».

Suivre les petits cailloux blancs...


 Pour rentrer à la maison -enfin en Bretagne -  je vais suivre les petits cailloux blancs...
Non pas les cailloux que j'ai laissé sur le chemin du venir, mais ceux qui ont jalonné tout un bout de mon parcours de vie...
Je vais voir Martine,
Agnès,
Catherine...
Je vais rencontrer qui ne je connais pas bien - comme la fille de Martine, Sarah -
qui je ne connais pas du tout - comme le mari de Sarah et leurs enfants.

Et je vais peut-être également croiser le chemin de ceux dont j'ignore aujourd'hui le nom et le lieu.
Un beau voyage de parlotte tranquille.
Vacance
VacanceS
Prendre le temps


Je crois bien que le chèvrefeuille n'a pas résisté au désherbants de mon propriétaire. A moins qu'il ne s'agisse simplement de l'hiver...
Mais la menthe devant la maison avait pris ses aises. Trop. J'ai déraciné cette après-midi ( 15 novembre), il faisait bon au soleil. Le chat surveillait. J'ai arraché une grosse racine de menthe, j'ai commencé à la tailler, assise sur la marche du seuil, comme d'habitude. Retrouvailles avec de vieilles habitudes. Mais je crois bien qu'il ne s'agit que de rhizomes, cela ne donnera rien. L'oiseau dans la racine de menthe ne s'envolera pas.

Le caillou dans ma chaussure...


L'Avachi qui boit peut vous conduire
 sans tituber vers ses copains
Je suis venue en Provence avec du papier noirci.
Deux polars sur le feu.
J'ai à peine relu l'un, refermé le dossier... En attente.  Celui que je pensais bon? Mauvais.
Et celui que je pensais moins bien ? Je n'ai pas osé l'ouvrir.
Je cherche le boosteur d'écriture... Comme toujours, comme encore, de nouveau.
Le boosteur d'écriture qui me donne ce besoin de revenir au papier.
Je le reconnais souvent et ne sais jamais comment expliquer ce que je veux sans faire naître la peur.

lundi 25 octobre 2010

Les escaliers du Grand Puech



Un chemin a deux bouts !



Qu’allons nous faire du chemin
Qu’il nous reste à parcourir ?
Sommes nous capables de nous imaginer un avenir ?
Ou nous condamnons nous
A ne vivre que dans quelques gouttes de souvenirs ?

dimanche 24 octobre 2010

Se perdre en forêt, en suivant des chemins bavards.



2010 : Séisme au Chili...
Comment croire que cette photo n'a pas été prise par un cinéphile ayant vu "Les ailes du désir" de Wim Venders en 87 ?

Arroser les chemins...


Le Puech

 
 
 
 
En revenant de missions les Canadairs vident leurs réservoirs d'eau avant d'atterir. Rideau de pluie sur la "zone de déversage"

Les chemins se croisent... mais ne s'effacent pas

Haïti, 12 janvier 2010 et les jours suivants.

L’enfant
Assis sur les marches de l’église,
Les coudes sur les genoux,
La tête dans les mains
Les yeux dans le vague…
Parfois l’enfant se regarde dans un bout de miroir posé entre ses pieds
Il est le seul vivant, et ne veut pas se perdre de vue.
Derrière lui il n’y a plus d’église.

Le chemin plein d'ornières...

Sur la Terrasse du Grand Puech
Je suis venue en Provence pour quelques mois, avec l'envie et l'espérance d'écrire, d'avoir le temps de paufinier quelques textes en sommeil, récents et plus anciens...
Je n'ai rien fait. Ce n'était pas le moment, pas le temps, pas le rythme. Bref, j'ai dormi, mangé, un tout petit peu travaillé. Mais je n'ai pas écrit. Je repars avec mes cartons et mes crayons et meilleure mine parait-il ! Je sais attendre. Mais comme c'est long !


Je reviens en Bretagne pour quelques semaines, juste quelques petites choses très administratives à régler... Et l'écriture revient... Personne ne me retient en Bretagne. Mais QUELQUE CHOSE. C'est une petite maison bleue dans la campagne où l'écriture semble habiter. Une raison déraisonnable de garder cette maison, même si je ne l'habite pas... Parce que dans ses murs se cache l'écriture.

Le chemin laissé en friche...

septembre 2010... Je me penche et ramasse quelques bouts de bois... J'ai de nouveau envie d'aller voir ce qui se cache dans les noeuds des bois... Après deux ans d'abandon.
J'ai sans doute quelque chose à dire, à redire,  à dire autrement...

Je suis en Provence, sans mes outils... Mes doigts s'agitent dans l'attente d'un retour vers mes caisses...


novembre 2010 De retour en Bretagne, je cherche dans les cartons, les outils, les cires, les patines. Je me prépare à charger tout ceci dans la voiture. Pour un voyage vers l'Allemagne, puis vers la Provence. Je retourne vers la "formulation"? Sans doute. Et dans l'attente d'une météo favorable... C'est un nouveau lutin qui voit le jour.


décembre 2010
La météo  décide. Je pars en train. Pas de place pour les ciseaux, les cires... L'hiver sera sans "tapage". Tout le bois ira nous réchauffer dans ses gros poelles rassurants.



Avril 2011
Retour dans le midi. Décidément les lutins de Provence ne sont pas de la même famille que ceux de Bretagne. Pas le même bois, les arbres ne racontent pas la même histoire. 


Juillet 2011
Balade dans l'Hérault. Des tas de ceps de vigne arrachés, jetés dans les creux. Dans le tas, d'autres lutins. Le bois est pourri, mais facile à travailler.
 











Petit diaporama avec quelques lutins sortis du bois entre 2006 et 2010. 
D'autres sont cachés ailleurs




Ils ont tous un nom, si vous ne le voyez pas, cliquez sur la bulle symbolisant du texte en bas à gauche du diaporama vous aurez les légendes.

Chemin qui s'arrête un jour...



Tiens, encore cette photo...
Renée D. ne me fera plus cuire de céteaux.Il y avait des cieux comme ceci sur la Seudre ce samedi 6 novembre. 
Je suis allée voir Renée D. à la maison de retraite. 
Elle était absente à notre présent.
Et pourtant cela fut un bon moment, paisible.






Sans angoisse et sans tristesse. 
Le chemin suit son cours et après cette visite je suis allée manger des céteaux à La Tremblade.
Plage de Der (17)