mardi 25 janvier 2011

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Ne me dites pas que je suis la seule à compter les wagons des trains de marchandises qui passent devant mes yeux ?

lundi 24 janvier 2011

Mémoire

Berlin, Bukower Damm - 1980
Tous ces pans de mémoire qui s’effritent...
Ses souvenirs qui disparaissent
et ses souvenirs parcellaires...
Des instants si précis, entourés de flous
de trous noirs, d'absences.
Quand ? Avec qui ? Pourquoi ?
Aucune réponse et juste les détails très nets
de ce souvenir si incomplet.
Il fait de cela le centre de sa mémoire qui s'en va,
reste focalisé sur ce point pour cesser de voir les autres oublis, tous les autres.

Berlin, Bukower Damm -1980
La mémoire est une masse de photos en désordre, juste des photos et rien de ce qui n'est pas fixé sur le papier : les à-côtés. Parfois les séquences sont si rapprochées, si nettes, qu'il peut croire un film, qu'il a donc toute sa mémoire.
La mémoire n'est qu'une boite à photos dont il contemple toujours les mêmes clichés. Ces photos mutilent sa mémoire en imprimant en elle seulement quelques souvenirs; effaçant tant d'autres choses.

samedi 8 janvier 2011

Dates...

Un mois, une photo. Un calendrier perpétuel imprécis.
Sans nom de famille, sans jour. Voulez- vous y figurez ?

Des rencontres et des souvenirs, de présent et du passé.
Un jour il y aura tant de nom que je n'aurai plus de place...
dans ma mémoire !

Martine D, Martine M,
Pierre-Philippe, Daniel
Yves, Léa, Franck, Didier
Antoine, Denise B, Julia,
Marcel, Sarah
Denise, Francine, Richard

Nathalie, Jean, Agnès, Imi
Marie, Claire

Inge, Daniel
Christiane, Guillaume
Françoise, Mi, Sylvie
Françoise, Arnaud, Philippe
Florence, Alain, Benoit
André, Nina

vendredi 7 janvier 2011

Indignez-vous

Stephane Hessel
Indignez-vous ! indignez-vous ! il en restera toujours quelque chose.
Je viens de lire Stéphane Hessel





LA MANIFESTATION

Nous avions accepté de nous joindre à cette grande manifestation qui se promettait d’être pacifiste, efficace, démonstrative des forces voulant enfin la paix dans ce pays divisé.
Les organisateurs avaient insistés sur leur volonté d’un cortège apaisé aussi bien dans ses actes que dans ses paroles. Peut-être assisterions nous même à un défilé silencieux, ou du moins sans ces slogans qui répétés et amplifiés ne font que précéder le geste menaçant, l’acte de violence plus physique.
Nous avions accepté car nous souhaitions tous qu’une nouvelle forme de protestation voit le jour dans ce pays, parce que nous sentions naître parmi nos amis niés dans leur liberté ce dépassement de la violence, enfin. Ils perdaient tous les combats depuis des années, et celui qu’ils étaient en train de perdre était celui de la crédibilité face aux instances internationales. Si leurs exigences semblaient à tous légitimes, leurs actes pour parvenir à se faire entendre ne pouvaient plus être tolérés. Ils étaient de plus en plus isolés, devenus peu à peu indéfendables.
Alors, cette manifestation non violente nous voulions l’accompagner, espérer, ne jamais cesser d’espérer.

mercredi 5 janvier 2011

Verglas sur le chemin





Il ne se passe rien,
je ne fais rien
et cela ne peux pas durer bien longtemps !

D'autres bois