dimanche 27 février 2011

Vous prendrez bien un café ?



"Et une autre année il m’a offert une dînette, un service à café en aluminium. Des tasses bien rondes avec des petits zizis autour et une autre année une autre dînette en porcelaine de Chine. La même porcelaine que nos tasses à café à la maison.
L’oncle Georges remerciait mes parents en faisant des cadeaux à sa nièce, qui n’était pas sa nièce naturellement, tu l’as bien compris."

Paris


Des mois entiers sans agitation
encéphalogramme plat
lobotomie des sentiments et des envies
non, simplement l'hiver
puiser l'énergie de demain
Toute la journée un ciel gris
et tout à coup se déchire le ciel.
Tirez sur un fil et vient toute la pelote
Ces envies de crier; soupape de sécurité.

mardi 22 février 2011

Entrée du Dédale, ne pas confondre avec un nouveau billet



Je ne veux pas d'un blog "journal intime"
Plutôt un blog "journal de voyageS immobileS
Peu d'état d'âme. Juste les grandes lignes
Ce qui revient sur mon métier, souvent.
C'est pour cela qu'il n'y a quasiment pas de portrait ici.
J'y parle peu de mes proches, de mes amis, de ma famille
Bien sur je les entends trépigner au détour de nombres de billets
Cela nous concerne, eux et moi.
Ce blog est surtout un vaste foutoir où j'aime à penser que vous allez vous perdre,
que vous commencez à vous perdre, qu'il y a longtemps que vous ne cherchez plus votre chemin.
Montez donc à bord, visitez les coursives
et si vous ne retrouvez pas votre chemin c'est que j'ai dû ouvrir d'autres portes,
installer d'autres fenêtres
Car en plus d'être un lieu du temps qui passe c'est aussi un outil de travail, d'étude
dont je découvre les possibilités techniques offertes et à ma portée...

Caligraphie (suite)


Tout en rangeant les photos de la journée,
J'écoute des casettes vides, 
pour vérifier qu'elles sont bien vides
j'écoute du silence, juste le bruit du moteur qui tourne
demain je vais peupler la bande de mots.
combler les trous des histoires qui ne doivent pas se perdre
faire parler les témoins, comparer les mémoires
décripter les silences.
Faire le plein de souvenirs.
..
début de caligraphie

Bois

dimanche 20 février 2011

A gauche, toute !

Puisque je vous dis que c'est par-là !

Temps de saison

Fait froid, les arbres mettent leurs petites chaussettes vertes !

Certains jours j'égare mon sac de cailloux...


Je caresse leurs statues,
Je dévore leurs écrits,
Et parfois je me dis : « A quoi bon ? »
Puis je rassure la horde des mes manques.
En criant haut et fort
que je n’ai jamais prétendu être
Ni sculpteur
Ni peintre
Ni écrivain.

Je suis une semeuse de petits cailloux
Aspérités sur le chemin oublié,
Traces du temps qui passe
Mon sac est plein de ces graines
Qui ne germent que dans la mémoire..



Aller peindre les nuages

Une histoire d’échelle, pas celle de Jacob, une autre histoire
Deux échelles sont posées sur un mur, l’une à côté de l’autre.
La rencontre c’est prendre la main de l’autre
Et monter chacun sur son échelle
Sans lâcher la main de l’autre
Parfois on monte très vite
Et l’on redescend aussi sec
Parfois on monte simplement à mi-échelle
Et l’on reste là, longtemps
Parfois on monte avec belle régularité
On monte, on descend
Au rythme du temps
Peu importe, toutes les façons sont bonnes
Il importe simplement de ne jamais délaisser la main de l’autre
Donc si vous imaginez la scène
Il ne faut pas que l’un soit tout en haut
Tandis que l’autre est tout en bas
Car la chute est assurée
Et ce n’est pas forcément celui qui est le plus haut
Qui se fait le plus mal en tombant
Personne n’est à l’abri d’une mauvaise chute
En descendant simplement d’un petit échelon près du sol.
Monter et descendre, il faut le bien faire ensemble
Parfois celui qui est en haut tire un peu
Veut que l’autre le rejoigne
Parfois c’est le contraire
Peu importe
Pourvu que les mains ne se lâchent pas
Aussi vrai que les mains s’attrapent au pied de l’échelle
Elles ne doivent se desserrer que le sol retrouvé
Pour prendre racines et mémoires

Caillou dans ma chaussure

Ce matin je me réveille avec une petite musique en tête...
in "Le Monde"
Il se prépare quelque chose d'inédit et d'important autour de la Méditerranée.
Les puissances occidentales laisseront sans doute faire : c'est un marché qui s'ouvre un peu plus. Ils ont sans aucun doute possible poussés le mouvement entamé à leur insu, aidés à faire basculer les situations scabreuses.
Ils soutiendront tout ce qui peut être utile à l'économie capitaliste... Dans un premier temps.
Je crains les « malades de pouvoir », les « persuadés d'avoir raison », les « frileux du dialogue », les « doigts sur les gâchette », les « empêcheurs de rêver en rond ».
Je crains surtout les petits esprits qui ressassent de vieux concepts, d'anciennes chorégraphies. Je redoute ceux qui ne savent lire ce présent qu'avec leurs vieilles grilles de lecture, obsolètes.

Je veux avoir confiance dans cette partie cachée de l'Iceberg qui travaille dans ces pays depuis longtemps.
Je me recroqueville de honte à voir s'agiter stupidement la partie visible de cet iceberg.
Car on ne voit bien sur que ce qui est visible, montré, affiché.
Ce qui se passe dans ce pays, à l'intérieur : nous en sommes responsables. Battons nous pour faire dégagez ce qui ne nous convient pas et si nous ne faisons rien alors courbons l'échine et regardons bien notre petit nombril.
Mais ce que ce pays-là dit, en notre nom, à l'étranger devient intolérable. Nous inspirons peu à peu méfiance, mépris, la haine.
Et bien entendu nous perdons toute crédibilité, toute possibilité de nous démarquer de cette agitation stérile, malfaisante, méprisante.
Et j'ai peur que ce que l'on voit à l'extérieur de ce pays-là ne ressurgisse, rapidement, sur le coin de nos têtes, violemment.
Où se cache donc ce leader intelligent, capable d'avoir un discours apaisant ?

samedi 19 février 2011

Rien à dire...

Un jour sans mot
est un jour perdu, pain perdu, peine perdue.
Un jour sans maux
est temps gagné, gagne pain, gain de peine.

jeudi 17 février 2011

Calligraphie




Voir les détails, les noter
les détails ne valent pas plus que quelques mots ?
traduire les détails vus
par quelques mots courts
court comme un trait de crayon
comme le déclic de l'appareil
juste voir, puis tenter de montrer
sans ajouter de légende
tout ce qui est hors cadre
tout ce qui n'est pas dans l'image mais en est partie intégrante 
ne dit-on pas : lire entre les lignes 
pour un dessin, une photo, comment dire cela ?

Collection, suite

Ecosse - Ile de Skye

Ecosse - Fort Williams
Caiqueranne (83)
ermitage Saint Gildas - Bretagne

ermitage saint Gildas Bretagne
Saint Jean de la Blaquière (34)
Soltau (Allemagne)



Jugon les Lacs (22)

Jugon les Lacs

Mimet (13)
Soltau

Ventimille (Italie)




Saint Martin du Bosc (34)
Paris


En fait, cette collection qu'il me semble commencer cette année débute en 1980, à Berlin, du temps de l'argentique et de mon premier appareil, un petit Rollei acheté avec ma première paye. Un appareil qui se glisse dans la poche, comme un carnet de notes.
Un banc, vide, qui dit tant l'absence, dans un cimetière près du restaurant où je travaillais. Et aujourd'hui, cette collection est pleines de présences hors-champ, mais les sièges continuent à dire l'absence...
Soltau
Fontaines

Val André '22)

Berlin


Trigance

mardi 15 février 2011

Qui, qui, QUI ?

Les visiteurs sur ce blog viennent de Pologne (je sais qui c'est), de Croatie, du Royaume Uni, de Slovénie, du Brésil (je sais qui c'est !), de Singapour, du Pakistan, de Suisse, du Japon (parce que j'ai écrit le mot "calligraphie"?) des Emirats Arabes Unis (parce que j'ai osé parler de diplomatie Française ?) des Etats Unis (sans doute une surveillance), de France et d'Allemagne bien sûr...
Au hasard de leur passage, comme moi-même je voyage de blog en blog, de pays en pays. Un jour laisseront-ils un message ?


Qui se promène sur mon chemin et laisse si peu de traces ?

samedi 12 février 2011

Collection...

Mimet, premier round

Chez Francine à Jugon

à Plédéliac, avant de partir

Au Puech pendant les travaux - Toussaint 2011
Mimet, deuxième round

à Soltau - hiver 2011
Chez Gégé, à Vanves
chez Jean, à Villette
Middle Week chez Benoit
Les bureaux de quelqu'un en chemin, il suffit de pouvoir poser l'ordinateur puis de mettre de bazar autour pour se sentir chez soi !

2ème bureau - l'atelier à Mimet

mardi 8 février 2011

Sur le fil de ce qui nous plait...


Mimet, du 24 au 27 mai 2011

Un artiste, un espace, des mots, des dessins. Un voyage immobile
des promenades, un vernissage, un livre, une soirée...
Retenez la date et venez nombreux.
le programme plus complet d'ici quelques semaines.



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Et puis il y aura aussi, un jour ou l'autre d'autres projets qui verront le jour, la lumière.