dimanche 20 février 2011

Caillou dans ma chaussure

Ce matin je me réveille avec une petite musique en tête...
in "Le Monde"
Il se prépare quelque chose d'inédit et d'important autour de la Méditerranée.
Les puissances occidentales laisseront sans doute faire : c'est un marché qui s'ouvre un peu plus. Ils ont sans aucun doute possible poussés le mouvement entamé à leur insu, aidés à faire basculer les situations scabreuses.
Ils soutiendront tout ce qui peut être utile à l'économie capitaliste... Dans un premier temps.
Je crains les « malades de pouvoir », les « persuadés d'avoir raison », les « frileux du dialogue », les « doigts sur les gâchette », les « empêcheurs de rêver en rond ».
Je crains surtout les petits esprits qui ressassent de vieux concepts, d'anciennes chorégraphies. Je redoute ceux qui ne savent lire ce présent qu'avec leurs vieilles grilles de lecture, obsolètes.

Je veux avoir confiance dans cette partie cachée de l'Iceberg qui travaille dans ces pays depuis longtemps.
Je me recroqueville de honte à voir s'agiter stupidement la partie visible de cet iceberg.
Car on ne voit bien sur que ce qui est visible, montré, affiché.
Ce qui se passe dans ce pays, à l'intérieur : nous en sommes responsables. Battons nous pour faire dégagez ce qui ne nous convient pas et si nous ne faisons rien alors courbons l'échine et regardons bien notre petit nombril.
Mais ce que ce pays-là dit, en notre nom, à l'étranger devient intolérable. Nous inspirons peu à peu méfiance, mépris, la haine.
Et bien entendu nous perdons toute crédibilité, toute possibilité de nous démarquer de cette agitation stérile, malfaisante, méprisante.
Et j'ai peur que ce que l'on voit à l'extérieur de ce pays-là ne ressurgisse, rapidement, sur le coin de nos têtes, violemment.
Où se cache donc ce leader intelligent, capable d'avoir un discours apaisant ?

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