Le jeu de « l’ardoise à histoires »
C’est un dérivé du jeu « marabout – bout d’ficelle –
selle de cheval….. » où il s’agit à trouver une suite à un mot ou un
groupe de mot en se servant de la phonétique des dernières syllabes du mot
précédent « marabout » « bout de ficelle » « selle
de cheval »…
Matériel :
une ardoise à histoire,
4 petits galets de bord de mer (vert, rouge, blanc, bleu)
On peut jouer à 2, 3 ou 4
Début du jeu.
Le plus grand des Pélébémés pose l’ardoise et rappelle que
pour l’année 2011 il existe 27 « ardoises à histoires ». Que toutes
les ardoises rassemblées forment un escargot et que l’ardoise posée devant eux n’est
qu’une partie d’un tout.
Puis on choisit au hasard un mot d’au moins deux syllabes
dans un livre, un dictionnaire, un journal. C’est le premier mot à utiliser.
Exemple : le mot trouvé est ; « gourmand »
le premier dit « mandibule » le suivant « bulle de
savon » le suivant « savon de
Marseille »…
Celui qui a dit « savon de Marseille » peut alors
dire « ardoise à histoires !» pour stopper le jeu et il va
tenter de convaincre ses partenaires que Marseille est au bord de la mer et
donc qu’il a le droit de poser le galet bleu (eau). C’est à lui de convaincre
les autres et s’ils sont tous d’accord il pourra poser le galet, sinon le jeu
continue.
« Marseille » et eau c’est assez facile mais par
exemple si le petit Pélébémé dit « ardoise à Histoires ! après avoir
proposé « selle de cheval » il aura peut-être plus de mal à
convaincre les autres que le cheval permet à l’homme de se promener sur la
terre et donc qu’il peut poser le galet vert (terre).
A lui de faire preuve d’imagination et de garder l’attention
de son auditoire en racontant une belle histoire, deux choses indispensables à
tout bon conteur !
Lorsque personne ne trouve de mot pour suivre et que le jeu est
coincé on peut choisir un autre mot au hasard.
Celui qui pose le dernier galet doit raconter une histoire
aux autres. Si les autres aiment son histoire il gagne la partie, Une autre
manche peut reprendre jusqu’à que les petits Pélébémés tombent de sommeil ou
que les grands en aient assez pour ce jour-là.
Et c’est ainsi que tous les petits Pélébémés apprennent dès
leur plus jeune âge à bien raconter les histoires.
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